Zoom sur nos agriculteurs d’ici

Tracteur dans le champ

Vous êtes vous déjà demandé qui pouvait bien se cacher derrière vos légumes Arctic Gardens? Eh bien, dans cet article, les agriculteurs nous partagent cinq choses que vous devez savoir sur leur profession. Aussi, nous vous dévoilons les portraits de nos cultivateurs qui produisent avec passion et fierté vos légumes préférés.

Chaque année, Bonduelle conclut des partenariats avec des producteurs situés dans les régions les plus fertiles du Canada et en périphérie de nos usines de transformation. Pour conserver la fraîcheur des légumes, il est essentiel d’avoir une proximité entre les sites de récolte et les usines.

Provenant de plusieurs régions du Canada, ces producteurs ont tous un parcours différent, mais une chose les unit : la passion pour l’agriculture. Sans leurs efforts soutenus et leur expertise, nous ne pourrions offrir des produits de qualité. Pour cette raison, nous trouvons important de mettre en lumière leur travail et leur implication à une saine alimentation. Venez vite en apprendre davantage sur le métier! Qui sait, peut-être allez-vous reconnaître un de ces agriculteurs ?

5 choses que vous devez savoir sur le métier révélées par les agriculteurs d’Arctic Gardens

1 – Le légume le plus difficile à cultiver

Culture du petit pois

Beaucoup d’agriculteurs vous diront qu’en matière de culture de légumes, c’est le petit pois qui donne du fil à retordre. Savez-vous pourquoi? En fait, ce légume délicat tolère très mal les excès d’eau. Dès qu’il y a une grosse pluie, les petits pois se retrouvent les pieds dans l’eau, s’étouffent et meurent. La chaleur est également leur autre ennemi. Cela accélère leur maturation et ils n’ont donc pas le temps de faire de belles grosses gousses.

2 – La relève agricole en voie de disparition

Trouver la relève pour assurer la continuité de la ferme n’est pas toujours chose facile pour les propriétaires de fermes agricoles. Les jeunes doivent être prêts à s’engager et surtout à travailler fort pour faire un tel métier. Bien que la passion pour la terre soit souvent transmise de génération en génération, il arrive parfois qu’il n’y ait personne pour reprendre l’entreprise familiale. C’est d’ailleurs un enjeu bien réel à l’heure actuelle.

3 – Des terres beaucoup trop chères

Une terre agricole

L’achat de nouvelles terres agricoles est un véritable défi pour les agriculteurs qui désirent prendre de l’expansion et produire davantage. En effet, le coût des terres est de plus en plus élevé. Les producteurs ne sont pas les seuls touchés par cette inflation. C’est aussi un frein pour la jeune relève qui tente de s’établir et pour les futurs agriculteurs qui ne sont pas issus de familles agricoles. Ils n’ont donc pas d’autres choix que de louer des terres.

4 – L’agriculture se tourne vers la technologie

Des drones dans les champs, des robots pour traire les vaches, des tracteurs dirigés par un GPS… L’agriculture n’est plus ce qu’elle était! Bien qu’elle soit dispendieuse, cette innovation représente un bon investissement pour les agriculteurs, surtout si la main d’oeuvre est absente.  

5 – L’agriculture n’est pas un métier   

La vie à la ferme

Il n’est pas rare d’entendre un cultivateur dire que son métier n’est pas vraiment un travail, mais plutôt un mode de vie, un loisir, voire même une vocation. Dans un tel contexte, c’est important d’aimer ce que l’on fait. Lorsqu’on y réfléchit quelques minutes, c’est très valorisant pour un producteur de savoir qu’il est un acteur majeur dans la société puisque c’est, entre autres, grâce à lui que les gens peuvent se nourrir et avoir accès à des denrées alimentaires.

Les agriculteurs d’Arctic Gardens, qui sont-ils?

Bernard Cousineau, le récit d’une génération

Bernard Cousineau et son petit fils

Ferme : Entreprises Bernard Cousineau Ltée
Lieu : Coteau-du-Lac, Vaudreuil-Soulanges
Production : Pois, haricots et maïs sucré
Génération : 1re
Superficie de la ferme : 800 hectares

Son parcours

Rien ne prédestinait Bernard à un avenir dans le milieu agricole. Mécanicien et originaire de Montréal, il acheta ses premières terres à l’âge de 23 ans. À cette époque, il produisait seulement du maïs grain puisque c’était la seule plante rentable à cultiver. Ainsi, c’est en 1995 qu’il eut son premier contrat de pois.

La clé du succès agricole

Lorsqu’on demande à Bernard le secret du succès de la ferme familiale, il répond que c’est avant tout la passion, la ténacité et aussi la capacité de prendre des risques et d’avoir un sens de l’observation.

Avant de commencer dans le milieu agricole, monsieur Cousineau nous confie avoir observé autant les gens qui réussissaient que ceux qui réussissaient moins.

En effet, ceux qui échouaient lui indiquaient, en quelque sorte, ce qu’il ne fallait pas faire. Il a donc bâti ses propres expériences sur les producteurs élites de la région.

L’équilibre entre deux sphères

Bien entendu, ce passionné d’agriculture ne compte pas ses heures. Il aime le travail dans les champs et peut y passer plus de 100 heures par semaine durant la haute saison. Pour lui, le métier d’agriculteur est synonyme de passion, est-ce difficile de vivre dans sa passion ? Non…

Aujourd’hui, Bernard est grand-père d’un petit garçon et jongle plus facilement entre le travail et la famille. Pour lui, la ferme fait partie du noyau et tous mettent la main à la pâte lors des périodes plus intenses.

Quel est l’avenir pour les légumes?

Pour Bernard, l’avenir de l’agriculture est sans limites. Que ce soit au Québec, en Ontario ou dans le monde, la demande pour les denrées agricoles ne cessera jamais de croître. Les gens consomment de plus en plus de légumes et se tournent davantage vers des choix santé.

Ce qui est à craindre, c’est le manque de relève agricole et de jeunes travailleurs pour assurer la continuité et la viabilité des fermes, mais cet agriculteur a la chance d’avoir son fils à ses côtés, qui prend d’ailleurs tranquillement les rênes de l’entreprise!

Simon Lefèbvre, le parcours d’un jeune agriculteur

Simon et Camille Lefèbvre

Ferme : Ferme Camille Lefèbvre inc.
Lieu : Saint-Louis-de-Gonzague
Production : Pois, haricots et maïs sucré
Génération : 2e
Superficie de la ferme :  333 hectares

Son parcours

Diplômé en techniques agricoles du Collège d’Alfred en Ontario et copropriétaire de la ferme, Simon éprouve une grande passion pour son métier. Dès son jeune âge, il s’intéresse à l’agriculture et accompagne déjà son père dans ses différentes tâches. Il faut dire que grandir au coeur d’une ferme facilite le choix et la profession vient tout naturellement.

Une affaire familiale

C’est avec son père et son frère que Simon partage son intérêt pour la ferme. Tous travaillent très fort pour assurer le succès de leur entreprise agricole.

Pour ce jeune entrepreneur, le temps des semences (au printemps) et la période de récoltes (à l’automne) demeurent ses moments préférés. Ils adorent être au volant de son tracteur pour parcourir les champs. Et devinez quelle est la tâche qu’il aime le moins? Comme tout bon agriculteur, c’est sans aucun doute ramasser de la roche!

Le travail avec Bonduelle

La relation qu’entretient la ferme avec Bonduelle est positive. Grâce à l’expertise des agronomes, les Lefèbvre sont assurés de toujours fournir des légumes de qualité. De plus, ces légumes sont directement acheminés vers les usines de transformation ce qui nécessite moins d’équipements agricoles en plus d’allèger la tâche des agriculteurs.

Les enjeux du métier

Pour ce producteur, existe-t-il un légume plus facile à cultiver ? Oui et c’est le maïs, car c’est une plante très résistante aux intempéries. À l’inverse, le pois est plus capricieux puisqu’il est sensible à la chaleur et aux excès de pluie. Avec les aléas du climat québécois, on ne se demande pas pourquoi la météo peut devenir un véritable adversaire pour ces agriculteurs : le climat apporte son lot de défis supplémentaires!

Au-delà de cela, Simon affirme avoir d’autres préoccupations d’affaires comme l’inflation des terres. En effet, il aimerait acquérir de nouvelles superficies pour agrandir la ferme, mais constate que c’est de plus en plus difficile et refuse de s’endetter pendant plusieurs années.

Outre ces enjeux, Simon doit constamment trouver l’équilibre entre le travail et la famille. Comment bien arrimer son rôle d’agriculteur à celui de père de famille? Il faut faire des compromis et essayer de passer du bon temps lors des périodes plus calmes. Cependant, il réussit à faire place aux activités familiales et à son autre passion, la motoneige. 

 

Gilles Audette, vers une agriculture biologique  

Gilles Audette de Agri-Fusion 2000

Ferme : Agri-Fusion 2000
Lieu : Saint-Polycarpe
Production : Pois, haricots et maïs
Superficie de la ferme :  2 500 hectares

Son parcours

L’agriculture a toujours fait partie de la vie de monsieur Audette. Même s’il a fait des études universitaires en géographie, il se définit davantage comme un agriculteur que comme un géographe. Toutefois, il affirme que sa formation lui a tout de même apporté un petit coup de main en agriculture.

Cumulant plus de 40 ans d’expérience dans le milieu agricole, Gilles est aujourd’hui président de Agri-Fusion 2000, la plus grande ferme biologique au Québec.

Une entreprise atypique

Cette entreprise agricole est loin de la ferme familiale que l’on connaît. On mise plutôt sur le regroupement de talents et l’expertise des producteurs de la région. En effet, Agri-Fusion c’est le rêve de quatre agriculteurs qui ont choisi de mettre en commun leur savoir, leurs terres et leurs machineries afin de mieux performer. C’est la force de chacun des membres de l’équipe qui a permis à l’entreprise de progresser et de devenir un leader dans son domaine.

L’agriculture biologique au coeur de leur passion

Depuis 2014, la ferme est 100 % biologique. Pour cet homme d’affaires, cet accomplissement est une immense fierté. Maintenant, son objectif est de réussir à mettre sur pied une telle production à grande échelle.

Lorsqu’on entreprend un virage bio, il faut non seulement réfléchir à la transition des terres, mais aussi aux transformations des mentalités. Après plusieurs années dans la production conventionnelle, il devient ardu de changer ses réflexes. Ce type de production implique de réinventer ses façons de cultiver le sol, d’adapter ses méthodes de culture et sa machinerie. Le processus est long et demande beaucoup de patience. En effet, il faut attendre trois ans pour qu’une terre soit certifiée biologique.

Mais d’où provient l’intérêt pour cette agriculture non conventionnelle? Pour Gilles, cela permet de renouer directement avec la nature et de reprendre contact avec les véritables bases de l’agriculture qui sont le fumier, la rotation des cultures et l’engrais vert. Pour s’engager dans ce type de production, il faut avoir soif de nouveaux défis et c’est ce qui le passionne plus que tout.

Le travail avec Bonduelle

Avant de cultiver des légumes pour Bonduelle, Agri-Fusion 2000 produisait seulement trois cultures, soit le maïs, le soya et le blé. Cependant, puisque le point central de l’agriculture biologique est la rotation des cultures, il est nécessaire d’avoir divers types de cultures sur un même sol, et ce, en alternance. Cela permet de lutter contre les mauvaises herbes et de maintenir la santé des sols. Le partenariat avec Bonduelle est donc très important car il apporte d’autres cultures dans leur système.

La technologie au service de l’agriculture

La technologie demeure un élément clé de leur réussite. La plupart de leurs opérations sont dirigées par des équipements technologiques à haut rendement pour arriver à produire sur de grandes surfaces. Malgré les progrès technologiques, l’implication d’un agriculteur est énorme. C’est un travail de tous les jours, et ce, du matin au soir. Pour monsieur Audette, ce n’est pas un travail en soi, mais plutôt une passion qui ne se compte pas en heures!

La relève agricole d’aujourd’hui

En saison, Agri-Fusion emploie plus de 30 employés. Monsieur Audette a remarqué un changement dans les mentalités de travail de génération en génération. En effet, pour garder ses jeunes employés et les motiver, il faut leur permettre de trouver un certain équilibre entre la vie familiale et la vie professionnelle.

Voilà! Vous connaissez maintenant les agriculteurs qui se cachent derrière vos sacs de légumes Arctic Gardens. Chaque jour, plusieurs producteurs travaillent fort pour vous offrir ce qu’il y a de meilleur. Beau temps, mauvais temps, ils prennent toujours un réel plaisir à cultiver la terre pour récolter le fruit de leur travail. Grâce à l’engagement de nos travailleurs de la terre, nous sommes fiers de contribuer aux repas des Canadiens.

Pour plus de renseignements sur la relève agricole et sur l’agriculture au Québec, visitez le site de la Fédération de la relève agricole du Québec et celui de l’Union des producteurs agricoles.

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